La sédation des patients de soins intensifs est aujourd’hui réalisée, la plupart du temps, au moyen de substances administrées par voie intraveineuse, par exemple de propofol. Toutefois, si l’utilisation de celles-ci se prolonge, leur effet d’accumulation produit des temps de réveil nettement plus longs, qui peuvent aller jusqu’à plusieurs heures voire quelques jours, après plusieurs jours de sédation. On redoute alors le syndrome dit «de perfusion de propofol», complexe de symptômes rarissime mais potentiellement mortel qui survient après une perfusion prolongée ou à haute dose de propofol. Ce risque est l’une des raisons qui conduit à limiter la durée d’utilisation du propofol.